dimanche 2 janvier 2011

La course... aux défis

je viens de me faire une fracture au troisième métatarse du pied droit... aie ...!!
example de fracture de fatigue
ça fait mal, surtout que je courrais comme un malade pendant les mois précédents,
fier de mes 10km par jours de course, j'anticipai de participer au Iron Man, ce triathlon incroyable avec 4 à 6 km à la nage, 42 km à pied et 180 en vélo.. tout ça en moins de 17h..
malheureusement, je suis loin de cela, j'ai mon objectif, mon envie de m'y rendre, mais maintenant je suis pris avec une douleur qui me tient levé à 1h du matin.
nous sommes le 2 janvier et je pense, je pense aux résolutions, je pense à mes manquements de l'année, mes pertes d'argents, mes doutes, mes failles.
Je me souviens de mes forces, mais suis-je toujours le succès que j'ai été..
Je viens d'écouter un coaching sur comment tenir ses "résolutions". Je ne cherche pas à être Superman, mais au lieu d'un Happy New Year, j'aurais voulu un Happy New You(moi dans ce cas là).
L'une des première cause qui fait que l'on atteint pas le succès que l'on se fixe (et/ou résolutions) est surtout parce que l'on est incohérent avec soi-même. Souvent j'ai été prisonnier de moi-même, de cette cellule dans laquelle je me vengeais de la pitié que j'ai inspiré aux gens, de la honte que j'ai de moi-même, etc...
Pourquoi cette prison est elle si grande et ressemble t'elle à une forteresse ? Parce que j'ai cru aux mensonges des autres et j'ai intériorisé leurs critiques destructrices. Un mensonge devient réalité lorsqu'on est faible est qu'on le croit. Il n'est de plus stupide que le génie qui abandonne son talent et croit qu'il est bête à cause d'un vaurien qui lui pourrit la vie à répétition. C'est dans la nature du vaurien de détruire, mais le génie lui doit réfléchir et se mettre en perspective.
Ce qui est le plus important ne peut devenir l'esclave de ce qui l'est moins. Ce qui est important c'est ce que l'on pense de soi, ce qui l'est moins, c'est ce que les autres pensent de nous.
Les gens ont le droit de parler mais ils n'ont aucun droit de décider qui je dois être ou d'avoir un impact sur moi, je décide et je filtre ce que je veux qui m'affecte, le positif ou le négatif.(parfois des critiques constructives doivent être vues comme éléments positifs.).
Identité prévaudra toujours sur nos buts.
Si l'on se fixe des buts mais qu'on se convainc d'être un perdant, guess what... aucun résultat n'émergera

1 Désirer obtenir cette situation,2 Faire ce qu'il faut pour en profiter et 3 Être la personne requise pour matérialiser ce but sont les 3 conditions du succès.
si on attend d'être la personne à la hauteur pour se lancer dans quelque chose, on attendra toute sa vie.

Soit on laisse l'environnement, le passé et les gens déterminer qui l'on est, soit on laisse la vision de qui nous sommes intérieurement transcender notre personne sur nos désirs, nos actions et notre attitude.

Les gens influencent si on donne une valeur à leurs propos mais ces même personnes sont influençable par comment nous nous voyons.

Bâtir une identité forte est crucial. Le succès dépend de nos actions libre de toutes arrières pensées et regrets.

La vraie question à se poser est :
Qui suis-je ?
un entrepreneur, un homme positif, bouillonnant d'idée, un passionné hédoniste, un homme qui agit sur le tout ou rien.
Un homme qui désire être meilleur mais qui est faillible et qui le sait. Je ne suis pas certain du futur mais je suis certain d'y arriver, d'avoir des amis présent en qui j'aurais confiance à mes côtés dans le futur.
Je sais m'adapter à toutes circonstances comme un caméléon et je n'abandonne pas la course.

Ces inspirations demeurent en dépit de ma fracture.
j'ai gagné des combats en Judo avec des entorses aux chevilles, j'ai repoussé mes limites en refusant la douleur.
La douleur n'atteint pas ma volonté et j'arriverai à me recentrer sur mon premier amour, ma foi..
La vie est une course, les résolutions sont nos entraînements et les mois qui passent nos recalent ou nous propulse.
Au delà de l'argent je recherche la pureté, avec la pureté être un homme de parole et avec les paroles, les responsabilités. Si l'on réussit cela.. on réussit tout.. la famille bénéficie de cela, la communauté l'apprécie et finalement le travail aussi ;)



dimanche 25 avril 2010

le couple...

l'homme, l'homme, l'homme..
En affaire, pour un pas pris dans une direction on a une réponse positive ou négative ou au moins une indication de quand est-ce que le client "potentiel" sera plus disponible pour parler du sujet et clore la vente..
En amour... aaahhhum!!! c'est différent..
Une fois marié et avec un enfant, tout change, franchement ouais!! la femme n'envoie plus de signaux, elle a ses raisons(hormones) pour que l'homme fasse les premiers pas et elle ne déroge pas de son rôle de receveuse.
Elle se donne dans les tâches, elle recherche la communication, elle travaille fort à souder la famille.. elle fera des efforts pour l'intimité que lorsque son mari n'ira vraiment pas bien pour se donner bonne conscience.. mais si on fait des efforts pour ne rien laisser paraître de nos frustrations.. J'ai comme l'impression que la femme instinctivement se rassure comme quoi on peut encaisser et nous laisse planter là...
l'homme n'a pas le droit d'être frustré parce qu'après tout, il a de l'amour, il a quelqu'un a côté de lui... mais les femmes ne comprennent pas les hommes.. ce qui nous poussent à penser regarder ailleurs sans vouloir se rincer l'oeil à prime abord.

Après avoir lu ce sondage, j'ai réfléchi...
les hommes trompent à 90 % leur compagne car ils ne sentent plus appréciés.. 92% d'entre eux étaient satisfait sexuellement, 88% disent que la maîtresse n'étaient pas plus jolie et 77% des hommes qui trompent ont un ami ou un père qui l'a fait.

le problème de ces hommes est qu'ils rationalisent leurs problèmes pour se donner le "droit" au bonheur.
c'est vrai que le fait de ne pas avoir autant d'intimité qu'on le souhaite et d'être limité par les pré requis de Madame est à vrai dire insupportable. Par exemple, certains hommes doivent avoir leur appartement rangé avant que la femme se "sente" disposé à faire l'amour.

Pour d'autres, la cérémonie, pour que la déesse qui se laissait dévêtir si facilement au début demande de plus en plus de sacrifices de son esclave de ses pulsions est normal. Après tout, les hommes si faibles devant leur testostérone capitulent et deviennent soit amers en quête de maîtresses, soit le parfait mari performant partout.. au travail, avec les collègues, dans les loisirs et finalement, comme un animal de compagnie qui mérite son repas, l'homme après avoir accomplit ses tâches peut enfin aspirer (si la femme le désire) avoir de l'intimité..

Dans ce jeu là, malheureusement.. c'est le non qui gagne...
le "non, pas maintenant" que la femme formule à propos du sexe... mais le "oui" du mari à sa femme pour qu'elle se sente à l'aise et qu'elle puisse dépenser un peu plus.
Ce "oui" s'accompagne aussi du restaurant du choix de madame avec le "non" à la sortie du mari car madame veut passer du temps en famille..

En famille pour quoi faire ???? pour s'apaiser la conscience que tout va bien avec son mari à cause de la discussion sans animosité bien amicale qui vient de se passer tout en omettant la possibilité que le mari cache ses sentiments et qu'il soit frustré à plusieurs niveaux.

c'est loin d'être facile... pourquoi l'homme a du mal à faire les tâches ménagères, à être romantique, à se donner plus à sa femme, et à performer au travail sans chercher à tirer sa gloire du travail.. TOUT SIMPLEMENT parce que sa femme ne lui montre pas que ça sert à quoi que ce soit.. au contraire.. peu importe les efforts du mari, ce sera toujours arbitrairement elle qui évaluera en fonction de ses émotions.

Le travail, lui, il paye, il ne dépense pas.. Le travail récompense aussi, rarement la femme, c'est un Joker

Cette solitude étouffante donne envie à l'homme d'exploser... JUSQU'À QUAND??
les amis.. on oublie ça. Comme vous êtes mariés, la plupart de vos amis vous considèrent dans une autre sphère en tant que parents et ils restent entre eux à célébrer en autant que vous pouvez comprendre qu'ils ont des "affinités de jeunes adultes"..

ahhhhh!!!!!!!!! horrible.. c'est loin d'être évident pour l'homme... excusez-moi. C'est loin d'être évident pour moi de repousser les femmes en me disant que j'ai quelques chose de meilleur à cultiver dans ma famille alors que les seuls fruits que je vois sont des fruits secs, amers et en manque de saveurs...

Dire que je ne cesse de toujours vouloir me battre pour mon couple.
C'est dans mes gènes, l'abandon n'existe pas.. mais qu'est-ce que ça fait chier parfois.

samedi 24 avril 2010

partie de plaisir...

bien sur, le titre est ironique,
Il représente l'état dans lequel je me trouve lorsque je pense au changement.
Penser à Dieu ou à la pensée d'éternité est si difficile alors que je me sens harcelé de vouloir contrôler mon avenir. Ce besoin de contrôle m'amène à me sentir tellement mal quand je pense à ce qui m'arrive avec ce changement d'emploi.
Normalement, ma réaction serait positive et je serai plus qu'enjoué de profiter de ce nouveau départ... Mais pas là...
non, c'est différent, je regarde mes erreurs du passé et je me pose la question si
1) je pourrai ne pas les reproduire dans mon nouveau boulot...
2)Quelles garanties de succès ai-je de me lancer dans quelque chose de similaire.

Si je crois que mon succès est conditionnel aux circonstances entourant mes précédentes conditions de travail, je jette le blâme et je ne prends pas de responsabilités pour mon manque de discipline et de clairvoyance (sans oublier mon organisation désastreuse)...
Lorsque je ne me concentre pas sur ce qui doit me motiver (mes idéaux, Dieu, mes valeurs, ma famille), comment puis-je puiser ma motivation pour combler mes faiblesses.


rahhh!!!!!!(grognement.)

je n'en sais rien...
je pense que je dois juste changer mon fusil d'épaule.
Je m'explique, avoir une perception moins centrée sur moi et plus centré sur mes intérêts propres (qui somme toute peuvent être altruistes).. En puisant non pour l'accomplissement du travail, mais plutôt en pensant à ce qui va me permettre de vivre des fruits de mon travail (comment je pourrais servir mes intérêts et considérer leurs bienfaits)...
mais n'est-ce pas du matérialisme..????

non... pas si on considère que la mesure de dons et de talents que l'on a été pourvu est proportionnelle à l'aide que l'on se doit d'offrir aux autres. Si j'ai des facilités dans un domaine, je devrais les partager avec ceux qui ont du mal dans ce domaine et vice versa.
De cette manière, je peux m'épanouir des effets de ce que me procure le travail plutôt que de voir le travail comme une finalité.

dimanche 11 avril 2010

Fortune dans l'âme!

Loin de décrire l'envie de faire de l'argent.. j'aimerai parler de la richesse de l'âme qui s'acquiert par ceux qui osent vouloir grandir.

Pour grandir, beaucoup parlent et disent qu'il faut tomber, se heurter, se faire mal, apprendre et se dépasser ou d'autre plus philosophiquement croient qu'en recevant tout, l'homme désirera le meilleur pour son âme ou qu'avec beaucoup de connaissance on parvient à rejoindre une élite "mure".
Je crois que pour grandir, il faut souffrir, point barre.
L'enfant a besoin d'aide de ses parents pour manger, digérer, pour son hygiène et bien sur pour être rassuré ainsi que pour dormir et dans tout cela l'enfant souffre et il manifeste son besoin en criant..
Je réalise qu'un adulte, c'est un enfant en plus complexe... il crie du fond de son âme.
On apprend grâce à une discipline et à un savoir comment se comporter, mais au final, on dépend toujours de l'autre. Jusque là c'est bon.....
De plus l'intérêt suscité par le besoin de l'autre nous permet de nous édifier mutuellement.
C'est une partie de nous qui reçoit en faisant plaisir à l'autre..
On grandit comme les bêtes avec un côté grégaire.
l'homme, lorsque déboussolé, retourne dans sa phase initiale, il n'a plus faim, développe des problèmes d'alimentation ou d'insomnie parce qu'au final quelque chose qui doit le faire grandir et ça perturbe son être et il crie.
Ce soir, c'est ce qu'il m'arrive.. perturbé au plus profond de mes fondations, mon être flanche.
Ce moment de solitude intense m'amène au fond de mon être. La douleur qui ramène mes raisons de vivre et d'agir à un "pourquoi" omniprésent qui me laisse perplexe.
J'ai besoin de ce questionnement, j'ai besoin de me remettre en cause et de savoir pourquoi j'agis, car ça me conforte dans ma manière d'agir !!.. mais là, je suis tellement secoué que mon réflexe se caractérise par la paralysie ou la léthargie.
je me demande parfois, pourquoi se renier au quotidien pour aller plus loin.. pourquoi vouloir plus.. Suis-je à ma place. Suis-je heureux. Ai-je ma raison de lutter maintenant dans pour une sphère dans laquelle je peux m'accomplir?
Plus on repousse ces questions au lendemain, plus la détonation de la crise existentielle sera forte.

Et pourtant.... !!!
Les nouvelles côté boulot sont florissantes :
  • Je compte intégrer un Conseil d'Administration d'un conseil d'affaire pour le développement d'un énorme marché émergent.
  • Je compte être courtier et je crois avoir fait mes devoirs pour y arriver en analysant les offres avec soins.
  • Les clients sont heureux, content et ils me suivront dans mon changement de Managing General Agent.
  • j'ai acquis une expérience qui me permet de développer mes cercles d'influences pour générer des contrats pour ma deuxième entreprise avec ma partenaire en développement des PE et des PME.
alors pourquoi est-ce que je me prends la tête...
tout simplement parce que la motivation est intimement reliée à mes valeurs. Mes valeurs ont récemment pris un coup bien placé.
Et si nous travaillons, c'est pour prendre soin de nos responsabilités. Les obligations et passions que nous avons sont le moteur qui guidera notre être à prendre les décisions pour appuyer ce qui nous tient à coeur. Quand la raison même d'agir est remise en cause, l'envie de travailler vole en éclat, suit ensuite l'envie de se donner et de se dépasser. Ce qui est le cas actuellement.
Ignorer cette sensation c'est directement diminuer notre productivité et de facto prôner le masochisme.

Pourtant, nombre d'entre nous disent que lorsque le boulot va, la famille ou les amis ne vont pas. Et quand la famille et les amis nous encouragent, c'est parce que côté professionnel ça craint...
hum hum.. c'est normal, lorsque l'on a froid, on apprécie le chaud.. quand ça va mal on réalise la présence des proches. De même que sans eux, l'éducation et la raison de vivre sont affectées. Tout est plutôt une question de perception à mon humble avis.

Retourner à ma raison d'être, c'est avouer que mes efforts en dehors de ma vision altruiste ne sont que vents et poussières alors que s'ils sont guidés par un désir noble, ces mêmes efforts deviennent constructifs dans un plan plus global...

Quand l'âme nous tourmente et qu'elle veut s'abreuver.. Allons à la source. aussi pénible et difficile ça peut paraître. nous avons besoin de notre pain quotidien physique et spirituel. Renier l'un c'est agir contre notre nature.

bon... c'est à moi de me lever et de me botter le cul pour étancher ma soif... pas question de se dessécher..!!

Sans cette nourriture, ni moi, ni ma famille ne pourront profiter de la joie qui en découle et de l'aisance qui porte nos pas lorsque l'on sait qu'on marche dans la bonne direction.